Texte : Marco Polisson – Les scènes de violence et de vandalisme qui ont marqué la 12ème manifestation lyonnaise contre la réforme des retraites (reportage complet ici) sont encore dans toutes les têtes. La complicité passive des élus écologistes NUPES et de la CGT également.
Leur écharpe flambant neuve autotour du cou, les élus EELV de la Métropole de Lyon ne sont pas passés inaperçus sur le parcours de la manifestation. Habitants et commerçants ont pu observer, dégoutés, leur proximité avec les bloqueurs d’Alternatiba avec lesquels ils marchaient de concert et leur totale passivité face aux casseurs d’extrême gauche.
Les écologistes sont passés devant les dégradations, avec leur vélo, comme de simples spectateurs et sont repartis tranquillement boire un jus de carotte bio. Idem pour les responsables de la CGT. Pas un mot pour les salariées du Laboratoire du Parc qui ont été braquées ou pour les employés de la Reine Astrid qui repoussé les militants d’extrême gauche à grands coups d’extincteurs alors qu’ils fracturaient le sas d’entrée.
« Je suis bouleversé et très choqué que mes équipes et moi ayons été livrés à nous-mêmes durant ces longues minutes à protéger l’intégrité de notre établissement. »
Ali Afshar
« A part Pascal Blache, et la presse lyonnaise, je n’ai vu personne après l’attaque ! » poursuit le directeur général de la Reine Astrid, très affecté après son dépôt de plainte. Une dizaine de vitrines de son hôtel et le sas d’entrée ont été brisés (facture 20 000 euros) et le courage de ses équipes a permis d’éviter le pillage de sa réception et du Lounge, son bar-restaurant. A aucun moment, les élus verts et NUPES présents dans le cortège n’ont joué leur rôle de médiateurs.
Ce sentiment d’abandon est partagé par les commerçants et habitants impactés tout au long du parcours des dernières manifestations. On a ainsi appris que durant l’attaque de la boutique Nespresso, avenue de Saxe, la semaine dernière, les casseurs avaient poursuivi les jeunes employées jusqu’aux réserves du sous-sol où elles s’étaient réfugiées au moment du pillage de leur boutique. La frayeur de leur vie.
Croix-Rousse, Gambetta, Saxe, Belges, Vitton… L’éphé(maire) de Lyon est aux abonnés absents
Présente au côté du maire du 6 Pascal Blache en amont et pendant chaque manifestation, la conseillère régionale Isabelle Ramet exprime sa colère : « Casseurs, pilleurs au milieu d’une foule scandant de casser du bourgeois, de s’attaquer au 6e arrondissement… Je suis choquée par de telles scènes préméditées de violences sur un parcours choisi et arrêté en conséquence. L’Etat doit agir pour que de tels parcours ne soient plus possibles. »
« Le Maire de Lyon doit protéger sa ville et notre arrondissement ciblé en donnant les moyens aux forces de l’ordre pour pouvoir travailler efficacement en toute sécurité !! Aucune caméra sur tout le parcours permettant aux forces de l’ordre d’agir. Faut-il un deuxième audit faussé et orienté sur la vidéoprotection pour se demander si les caméras servent encore ? Casseurs et pilleurs ont pu sans encombre agir sous les yeux apeurés des habitants qui vont devoir payer pour réparer et se remettre de ces attaques gratuites et des commerçants, une fois encore pas épargnés » déplore l’avocate qui est également l’adjointe à la sécurité du maire du 6ème.
La passivité de la Ville de Lyon condamnée de toute part
Pas un mot de Grégory Doucet, pas un mot de son adjointe au commerce… qui a préféré aller planter des choux le lendemain matin plutôt que d’aller sur le terrain. « Nous avons le sentiment d’une certaine passivité du maire de Lyon et de ses adjoints quant à l’impact de ces manifestations sur notre ville. Ainsi nous souhaitons connaître le montant supporté par nos collectivités suite aux dégradations. » a déclaré hier Pierre Oliver, maire du 2ème arrondissement de Lyon.
Le maire de Lyon ne dit rien, le Progrès ne dit pas grand chose, la presse nationale s’en fiche complètement… On s’habitue au scandale, à l’insupportable, et pendant ce temps le maire de Lyon et ses équipes ne pensent qu’à dépenser notre argent en piste cyclables en en bio-seaux ! Lyonnais réagissons !
Quand Macron sème la discorde, la rage gronde et les bourgeois tremblent.
Pourtant ça n’es Pas Macron qui casse… monsieur l’anonyme votre conscience politique ne dépasse pas la hauteur du trottoir
Parce que GJ, c’est un nom, peut-être ?
Du coup qui casse la démocratie et qui est responsable de la casse sociale ?
Extrême gauche = extrémistes pire que tout!
France réveille toi et secoue LFI NUPES Escrocolo-gauchistes et PS associés. Mettons dehors les Verts de terre qui gèrent notre ville de Lyon selon leur idéologie mortifère.
Ouste, dehors les Verts
Vous découvrez la vie quotidienne des français.
Cela fait des années que les français sont abandonnés face aux incivilités, menaces et agressions.
Les minorités actives dont l’extrême gauche usent et abusent du pouvoir de nuisance que les institutions judiciaires veulent bien leur accorder.
Continuez à voter EELV, Macron, LFI, Nupes, LR… pour pleurer à chaudes larmes ensuite.
Ce ne sont pas les Verts qui ont décidé du tracé provocateur du dernier défilé !,!
est ce que les citoyens iront voter la.prochaine fois ? ou laisseront ils encore l’abstention favoriser ces vandales ???
Bravo aux manifestants, soutien total aux gens qui se lèvent et qui se battent. N’oubliez pas les paroles de Helder Camara sur l’origine de la violence avant de taper sur les actions citoyennes et militantes:
La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d’hommes dans ses rouages silencieux et bien huilés.
La seconde est la violence révolutionnaire, qui naît de la volonté d’abolir la première.
La troisième est la violence répressive, qui a pour objet d’étouffer la seconde en se faisant l’auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres.
Il n’y a pas de pire hypocrisie de n’appeler violence que la seconde, en feignant d’oublier la première, qui la fait naître, et la troisième qui la tue.