Texte : Morgan Couturier – Au détour d’une visite accordée à la presse, la prochaine LDLC Arena a laissé entrevoir le potentiel qui serait le sien, fin 2023. Vouée à accueillir entre 80 et 120 événements par an, dont une quinzaine de matchs de l’ASVEL, la future salle de spectacle promet une expérience utilisateur de haut standing, accessible à 16 000 personnes en configuration spectacle.
La force de la nouveauté tient dans sa capacité à nous époustoufler, pour nous faire dire que le meilleur est devant nous. Si bien qu’à approcher ce que sera la future LDLC Arena, on se prend rapidement à s’amouracher pour cette salle multifonction que Citinea (filiale de Vinci Construction, ndlr) s’efforce de faire grandir depuis ses premiers coups de pioche en octobre 2021.
Il faut dire qu’à moins d’un an de sa livraison – prévue autour du 15 décembre 2023 – le projet tient pour lui de sérieux atouts. À commencer par ses imposants gradins, que l’avancée de travaux laisse parfaitement entrevoir dès aujourd’hui.
« La grande spécificité de ce site, c’est que c’est une salle construite en U et non en O », souligne d’ailleurs Xavier Pierrot, directeur général adjoint d’OL Groupe. Une singularité assumée dès les premiers pas sur le chantier, alors que la salle en question se veut avant tout « une salle de concert », en dépit de sa vocation à accueillir entre « 13 et 17 matchs de l’ASVEL », chaque saison.
« L’objectif est de livrer en avance »
La nouvelle salle est aménagée pour passer d’une configuration à une autre en rien de temps. Cinq heures tout au plus entre le début de deux événements, alors que ladite enceinte peut facilement basculer de 16 000 personnes en configuration spectacle à 12 000 spectateurs pour les grosses affiches d’Euroligue de basket.
Une douce perspective pour le club de Tony Parker que l’OL de Jean-Michel Aulas et John Textor entrevoit sous d’autres sonorités, le but étant de compléter les grands shows du Groupama Stadium par une centaine d’événements à l’année, à commencer par le concert de Shaka Ponk, le 2 février 2024. « On est dans les temps. Le challenge est de livrer en avance, comme pour le Grand Stade », dévoile Xavier Pierrot.
Le projet prévoit une salle annexe de 1500 places
Pour l’occasion, le public sera immergé dans une salle entièrement tendue en noir, de manière à faciliter les jeux de lumières des artistes du moment. Le tout, complété par des pièges à sons, censés garantir « une acoustique parfaite ». « Il est hors de question d’avoir des nuisances sonores à l’extérieur », poursuit le représentant de l’OL Groupe.
Dès lors, si la musique est bonne et qu’elle guide les pas, la LDLC Arena n’a pas lésiné sur les moyens (141M€ financés par OL Groupe) pour garantir une expérience optimale. En gradin comme dans l’une des seize loges promises par l’Arena. Parmi elles, deux loges VIP en plein cœur de la tribune présidentielle. De quoi promettre des « heures incandescentes et des minutes blanches, des secondes insouciantes au rythme de (nos) hanches » !
Enfin une vrai salle de concert pour lyon ,, ça devenait urgent , car Tony garnier niveau acoustique c’est pas terrible , donc on a hâte d’y aller .