Texte : Morgan Couturier – À l’occasion de la 5e édition de son festival Les Mauvais Gones, Arnaud Thomas a emporté son public sur les traces du Loup de Wall Street. Un film culte et déjanté, propice à l’enrichissement de sa communauté.
L’homme aura douté, exprimé quelques inquiétudes sur le bien-fondé de la diffusion de ce film hors norme. Le Loup de Wall Street est-il vraiment un film de gangsters ? À n’en pas douter ! Le public présent à la projection pourra en témoigner : l’escroc notoire Jordan Belfort et sa bande sont bien de valeureux bandits. De la finance certes, mais leur coté déjanté saurait tout leur pardonner.
« C’est un film qui m’a marqué », se sera ainsi justifié Arnaud Thomas, à l’heure de lancer l’une des plus belles réussites de Martin Scorsese, « son réalisateur préféré ». « Voir un film un de ses films sur grand écran, c’est toujours une fête pour moi. On est dans l’aboutissement du bon cinéma », poursuivit le fer de lance des Mauvais Gones, parrainés cette année par le comédien Vincent Elbaz.
D’autant que si les places se sont arrachées aussi facilement que les « hors cotes », de la Stratton Oakmont, le public en eut pour son argent. Outre les mises en bouche signées Claude Barbet, Arnaud Thomas et sa complice, Justine Köchli, imaginèrent ainsi un gâteau d’anniversaire très fariné (pour les 10 ans du film, ndlr). Le tout, avant d’inviter sa horde de compagnons à entonner l’hymne incontournable du Loup de Wall Street. Une manière de rappeler qu’on ne naît pas Mauvais Gones, on le devient… comme les 700 spectateurs accueillis durant 5 soirées.
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