Texte : Morgan Couturier – Depuis peu, la charcuterie lyonnaise Bobosse s’ouvre à un système de fidélisation récompensant ses clients les plus dévoués. Une manière aussi de développer une communauté autour des valeurs historiques de René Besson et d’annoncer plus simplement, les nombreuses nouveautés de la maison.
C’est l’une des suggestions de la maison, inscrite en belles lettres un peu partout sur ses plateformes. Comme pour Monsieur Paul ou Georges Blanc en des temps plus anciens, la charcuterie lyonnaise propose « d’entrer dans la légende, avec Bobosse ». À ce titre, qu’importe si le temps a jugé bon d’effacer certains de ces personnages, rendant ainsi impossible, la fameuse dégustation d’un café à la table de René Besson, Bobosse avance aujourd’hui l’idée de revisiter cette scène mythique.
Comment ? En adhérent simplement au Club Bobosse, cette communauté nouvelle que souhaitent initier Pierre Couturier et son associé Bruno Delattre, les têtes pensantes de l’institution (ci-dessous). Depuis mi-février, voilà en effet la charcuterie lyonnaise ouverte au fonctionnement d’une carte de fidélité accessible à tous, où chaque écu dépensé occasionne une récompense, sur le principe d’un euro égale un point. « Il y aura plusieurs grades. Tous les 150€ d’achat, le client se fera attribuer un bon d’achat de 5€, en plus de verrines offertes à l’adhésion », glisse Pierre Couturier.
Dès lors, et alors que les habitués auront tout le loisir de s’amuser à grimper dans les différentes strates de loyauté (du porcelet à la grande canaille en passant par le cochon de lait, ndlr), l’historique maison entend profiter de cette symbolique pour animer « une communauté ». Une mesure vouée aussi, à entretenir la légende du « Bébel de la charcuterie ». « En adhérant, le client rentre dans un club. Il y a un vrai sentiment d’appartenance à Bobosse. Ce nom attire la sympathie », poursuit le Montbrisonnais d’origine.
De nombreuses recettes en préparation
Un nom pour l’histoire et une idéologie que l’intéressé souhaite entériner pour l’éternité, la charcuterie désirant ressusciter la légendaire convivialité de son icône. Car si la réputation de Bobosse est née de son incontestable « esprit fraternel », la maison éponyme entend multiplier les attentions, au travers de cadeaux ou de remises disséminées tout au long de l’année. Sans oublier, l’aménagement probable d’une « Saint-Bobosse à la Saint-René ».
Qu’à cela ne tienne, comme pour toute dégustation, bénéficier de ces avantages nécessite toutefois une certaine phase… d’embossage. En commençant par remplir le formulaire d’adhésion, ce qui est réalisable en boutique (aux Halles Paul Bocuse ou à Villeneuve-lès-Avignon dans un premier temps) comme sur internet (voir le QR Code ci-dessous). Chose faite, la générosité bobossienne pourra alors s’illustrer librement sous de multiples desseins.
Le tout, dans la plus pure tradition du personnage. « Cette carte permettra également d’alerter nos clients sur la sortie de nouveaux produits », souligne Pierre Couturier alors que des recettes aux goûts nouveaux devraient apparaître sur les étals. On pense à un intrigant parmentier d’andouillette, à un nouveau pâté en croûte, une sauce aux morilles pour les quenelles ou encore une recette revisitée des « mini boudins blancs ».
De quoi patienter doucement jusqu’aux beaux jours, et au retour annoncé d’une gamme estivale, faite d’andouillettes barbecues et de saucisses de campagne. « De belles pièces », promet encore Pierre Couturier, à ceux qui oseraient en douter. « Farci de qualités », René Besson n’aurait pas dit mieux. Pour s’en convaincre, la lecture prochaine d’un livre à son effigie devrait suffire. Bien que le meilleur argument soit encore de passer à table. De goûter. Un premier pas vers Bobosse. Et son club de fidélité !
>Plus d’infos sur bobosse.fr
l’esprit grande distribution dans l’elite de la gastronomie
dommage !
immagine t’on une carte de fidélité chez Paul Bocuse ou Georges Blanc